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L'Abbaye de Floreffe

Site historique

L'historique de l'abbaye

L’abbaye de Floreffe est fondée en 1121 par Norbert de Gennep (fondateur de l’ordre des Prémontrés à la demande des comtes de Namur.

Floreffe occupe une place stratégique importante dans la défense de Namur face à ses puissants voisins. Des guerres de successions dressent les comtes du Hainaut contre ceux de Namur et Floreffe souffrit de nombreux pillages au passage des armées, notamment au cours des XIIIe et XIVe siècles.

La paix durable ne reviendra qu’au XVIIIe siècle et les abbés qui administrent l’abbaye vont en profiter pour reconstruire la plupart des bâtiments qui la composent aujourd’hui.

L’abbaye est au sommet de sa prospérité lorsque débute la révolution française ; en 1794, suite à la victoire française à Fleurus, une partie des moines émigrent vers l’Allemagne, dans des maisons de leur ordre.

L’abbaye est rançonnée, la communauté expulsée et l’abbaye mise en vente.
Elle sera cependant rachetée par le chanoine Richald, déguisé en républicain, mais les moines ne seront plus jamais assez nombreux pour y rétablir les Norbertins.

En 1819, le petit séminaire épiscopal du diocèse de Namur est établi à Floreffe, avec deux cent soixante cinq élèves. Fermé en 1825, sur ordre de gouvernement hollandais, il ouvrira à nouveau ses portes au lendemain de la révolution, en 1830. Depuis, l’éventail des sections s’est élargi et le corps professoral, autrefois composé exclusivement de prêtres est maintenant formé d’une grande majorité de laïcs.

En 1973, l’abbaye a fêté ses 850 ans d’histoire.

Historique du moulin brasserie

L'historique du moulin :

Le moulin-brasserie date du XIIIème siècle. Il est le plus ancien bâtiment industriel conservé entier dans notre pays. Meunerie et brasserie y ont toujours coexisté. En 1672, l’abbé de Floreffe obtint de Charles II Roi d’Espagne, la seigneurie de Floreffe. Il acquit par la suite les droits seigneuriaux sur le moulin et la franche brassine.

Terrible pénitence :

La consommation de la bière était fixée sur la base d’une mesure de bière à chaque repas du midi et du soir. Une « terrible » punition frappait les moines qui par trois fois arrivaient en retard au réfectoire : la bière leur était supprimée.